Pour les entraîneurs et les compétiteurs de pirogue (de J.
Ballet - Papeete le 27.6.1983)
à ma demande, le Dr Molinié,
médecin de la fédération française de football,
me fait parvenir la documentation ci-jointe surla diététique
sportive s'appliquant aux efforts intensifs et de longue durée,
du type course de pirogues.
les documents nr 1,2 et 3 se complètent et leur étude permet
de définir clairement des repas simples et faciles à appliquer.
Elle a en outre le mérite de montrer l'inutilité ou même
la nocivité de certaines pratiques alimentaires.
Points-clés : l'énergie dépensée
dans l'effort de type "pirogue" est fournie par le glycogène
du corps, contenu dans les muscles (Vo2max), sa quantité dépend
directement de la "capacité maximale de consommation d'oxygène"
lquelle se développe par un entraînement adapté. 2
heures d'effort épuisent le stock de glycogène. Si la compétition
dépasse cette durée, il faut donc le reconstituer. Enfin,
la déhydratation résultant de l'effort et de la chaleur
doit-être compensée par une réhydratation en cours
d'effort.
I - AVANT LA COMPETITION :
a) en temps normal, le régime alimentaire est varié et équilibré
(inutile d'augmenter la ration de viande). 2 jours (courses en lagon)
à 3 jours (courses en haute mer) avant la compétition, adapter
un régime hyperglucidique (riche en hydrates de carbone, sucres)
b) le dernier repas doit avoir lieu au moins 3 heures avant le départ
- repas léger (repas type norvégien : pain, marmelade (confiture)
1 tranche de jambon, un boisson faiblement sucrée.
c) ne pas prendre de boisson sucrée entre ce dernier repas et 30'
avant le départ (éventuellement prendre une boisson sucrée
dans les 30 dernières minutes).
d) l'entraînement doit comprendre, outre la pirogue, la pratique
d'activités (jogging, natation, cyclisme, etc...) développant
la consommation maxi d'oxygène.
II - PENDANT LA COMPETITION :
(sans objet pour la course en lagon).
Course en haute mer : boire toutes les 10 à 15' (en fonction des
relais) 200 à 300 ml de "potion magique" (1 sachet de
XL 1 dans un litre et demi d'eau). le XL1 se trouve dans les magasins
sportifs. S'il n'en n'existe pas à Papeete, il peut-être
facilement remplacé. Il semble important de ne pas absorber de
trop grandes quantités de fluides à la fois.
III - APRES LA COURSE OU L'ENTRAINEMENT :
boire à volonté de la "potion magique", ou de
l'eau glucosée (sucrée) à 5 % maximum.
Manger ou ne pas manger avant le sport
? article 2018
Le sport est une dépense d’énergie conséquente
pour notre organisme. Sans cette énergie, nous risquons de mal
vivre notre séance quotidienne de sport. En effet, ne pas manger
avant le sport peut entrainer une hypoglycémie qui entraine des
symptômes comme la nausée et la tête qui tourne.
Dans le cas où nous vivons une crise d’hypoglycémie
en pleine séance de sport, on entend généralement
la phrase : « mange quelque chose de sucré, tu vas reprendre
des couleurs ».
Ne pas manger correctement avant le sport peut entrainer bien d’autres
méfaits comme des performances physiques altérées,
une mauvaise récupération musculaire et des risques de blessures
accrus. Pourtant, certaines personnes ressentent l’effet contraire,
elles diront qu’elles ne peuvent pas manger avant le sport sans
quoi elles se sentent barbouillées ou même nauséeuses.
Oui, une personne qui mange avant le sport peut aussi être victime
de la tant redoutée crise d’hypoglycémie.
Cela est tout simplement dû au fait que la séance de sport
peut venir perturber la digestion. Cela est d’autant plus vrai dans
le cas d’efforts répétés courts et intenses
comme le cross-fit par exemple.
Publicité
En vue de ces constats paradoxaux, il peut être difficile de savoir
quoi faire, quoi manger ou ne pas manger avant une activité physique.
Pas d’inquiétudes, il existe bien une réponse à
cette question.
En réalité, on ne peut pas manger n’importe quelle
source d’énergie avant un effort sous risque que le corps
prenne trop de temps à l’assimiler ou au contraire l’assimile
trop vite.
Quelle source d’énergie choisir avant le sport ?
Pour bien comprendre ce qu’il va suivre, il est bon de revenir
sur les bases de la nutrition. Dans notre alimentation, nous disposons
d’apport en énergie venant de trois macronutriments qui sont
les glucides, les protéines où les lipides.
Les lipides sont contenus dans le beurre, les huiles, les oléagineux,
les viandes, les poissons gras et quelques autres végétaux
comme l’avocat.
Les protéines sont contenues dans les viandes, les poisons et
les végétaux comme le soja ou les légumineuses.
Les glucides sont contenus dans les tubercules, les céréales,
les légumineuses et les fruits.
Parmi ces trois macronutriments, la source d’énergie la
plus disponible est constituée par les glucides. Les protéines
et les lipides sont davantage utilisées pour des fonctions d’entretien
et de réparation des tissus et des cellules.
S’il est vrai que les lipides sont les plus grandes sources d’énergie
avec 9 kcals apportées pour un gramme de lipide, ils sont malheureusement
trop longs à digérer. Ce facteur fait des lipides un très
mauvais apport d’énergie avant le sport sans quoi ils causent
des inconforts digestifs pendant l’effort.
Pas de glucides simples avant le sport !
Le sportif doit donc compter sur les glucides pour faire le plein d’énergie.
À partir de là, on pourrait penser qu’il suffit de
manger sucré avant l’effort pour démarrer une séance
sur les chapeaux de roue. C’est bien là que réside
le problème ! Dans ce cas-là, la séance de sport
se termine sur les rotules. Mais pourquoi ?
Manger sucré, c’est compter sur un apport de sucres simples
comme le saccharose appelé aussi sucre de table. Ce type de sucre
a la fâcheuse tendance à entrainer des pics glycémiques
qui sont régulés par une hormone pancréatique nommée
l’insuline. Cette dernière entraine alors une baisse soudaine
de la glycémie. Rajouter une activité physique à
ce moment, c’est l’hypoglycémie assurée.
Ces aliments sucrés qui entrainent ces mauvaises réponses
glycémiques sont les aliments riches en saccharose comme les gâteaux
et les sucreries. On y retrouve aussi les aliments pour sportifs comme
certaines barres de céréales avec des sucres ajoutés
ou encore certaines boissons isotoniques.
Ces boissons sont vendues comme le coup de fouet garantissant une sortie
sportive performante. Dans la réalité, elles font tout le
contraire à cause de leur contenance trop importante en sucre à
indice glycémique élevé. Parmi ces sucres, on retrouve
notamment le dextrose et la maltodextrine.
Les autres aliments déconseillés à consommer avant
le sport sont tous les aliments à indice glycémique élevés.
Une exception : Les fruits avant le sport
Les fruits sont riches en sucres simples. Il s’agit pour la plupart
des fruits d’une teneur importante en fructose. Ce sucre est redouté
pour ses responsabilités dans les risques d’obésité
et de surpoids. Cela s’applique uniquement à une consommation
excessive de fruits ou dans le cas d’une consommation de fructose
qui est extrait de sa structure naturelle (exemple du fructose contenu
dans les sodas). Il faut bien comprendre que pour beaucoup de fruits,
leur structure est riche en fibres. Ces dernières ralentissent
alors l’absorption des molécules comme le fructose ou le
glucose. L’exemple le plus connu est celui de la pomme et sa pectine,
une fibre soluble qui est connue pour ses propriétés de
coupe faim naturel.
Ainsi les fruits ont pour la plupart un indice glycémique faible.
Cela fait d’eux des aliments de choix avant une séance de
sport. Se digérant tout de même un peu plus vite que les
féculents, les fruits peuvent donc être consommés
une heure avant le sport pour un bon apport d’énergie avant
l’effort.
Meilleure énergie avant le sport : Des glucides complexes
Les glucides complexes sont des sucres à la structure chimique
plus complexes. Constitués de plusieurs molécules, ces glucides
libèrent de l’énergie sur un temps plus long. Ainsi,
ils ne causent pas un pic glycémique aussi élevé
qu’un sucre simple.
Pour le sport, cette source d’énergie est donc la plus appropriée.
On peut retrouver des glucides complexes dans les céréales,
les légumineuses et les tubercules.
Comme leur digestion est plus lente que pour les fruits, il est conseillé
de consommer ces sources de glucides complexes deux à trois heures
avant le début de l’activité physique.
Une idée de quoi manger avant d’aller courir par exemple
:
Sport à 16H00 :
Portion de patate douce cuites à la vapeur avec une viande blanche
à 13H00
Sport à 18H00 :
Portion de pâte complètes à la sauce tomate avec
une viande blanche à 12H00.
Une portion de fruits frais à 16H30.
(Article écrit par David Roussillon, coach sportif certifié)
SOURCE : Nutreatif
Article précédent
La pleine conscience pour réduire les addictions
1. Partie 1 - Ce qu'est la nutrition sportive
2. Partie 2 - Les clés de l'hydratation
3. Partie 3 - Alimenter votre corps
4. Partie 4 - La règle des glucides
5. Partie 5 - Le besoin de protéines
Démarrons et commençons aujourd'hui avec "Ce qu'est
la nutrition sportive".
Partie 1 - Ce qu'est la nutrition sportive
============================
L'alimentation du sportif est tout simplement indispensable. Ce que vous
ne savez pas à propos des athlètes que vous voyez à
la télévision, qui battent des records du monde aux Jeux
Olympiques, est qu'ils possèdent un plan leur permettant de réussir.
Vous pouvez passer des heures à perfectionner vos mouvements. Vous
pouvez travailler pour construire des muscles et améliorer la manière
dont vous frappez le ballon.
Vous pouvez passer d'innombrables heures à extirper de votre corps
cette fraction de seconde qui vous fera franchir cette ligne d'arrivée
avant les autres.
Toutes ces choses sont essentielles pour un athlète à succès.
Cela ne fait aucun doute, mais ce n'est pas tout ce dont vous devez gérer.
En plus de planifier votre prochaine compétition, vos prochaines
épreuves ou votre prochain match, vous devez vous concentrer sur
votre nutrition. Pensez-y.
Ce que votre corps absorbe est ce qui vous fait bouger.
Ce que vous faites entrer dans votre corps est l'énergie qu'il
utilisera pour faire les choses que vous attendez de lui.
Ce que vous ne faites pas entrer dans votre corps ne peut pas vous aider.
Il peut sembler difficile de déterminer quels sont les bons nutriments,
mais ça ne l'est pas forcément.
En tant qu'athlète, vous devez vous concentrer sur l'alimentation
du sportif tout comme vous vous concentrez sur votre entraînement.
Vous devez prendre le temps d'apprendre ce dont votre corps a besoin,
comment il réagit à la nourriture et comment il fonctionne
en fonction de l'énergie que vous lui fournissez.
La bonne nouvelle est que cette nutrition sportive peut se réduire
à quelque chose de bien moins difficile que l'entraînement.
La prochaine fois, nous discuterons un peu des "clés de l'hydratation".
Pour plus d'informations à propos de ce qu'est la Nutrition sportive,
lisez le guide complet en cliquant sur le lien suivant :
http://damboushow.com/nutrition
"Les clés de l'hydratation".
Partie 2 - Les clés de l'hydratation
============================
Conserver votre corps hydraté est une partie primordiale du processus
de nutrition sportive. Votre corps a besoin d'énergie sous forme
de fluides. C'est une partie essentielle de votre bien-être et de
votre vie en général.
Si, à n'importe quel moment, vous n'avez pas assez d'eau dans votre
corps, votre corps finira par souffrir. C'est un fait qu'il est impossible
de contester.
En tant qu'athlète, ne pas consommer la quantité nécessaire
d'eau ou la limiter, peut vous causer de nombreux problèmes, y
compris le risque de graves complications de santé.
Pour couronner le tout, votre aptitude sportive en souffrira.
Pourquoi l'eau est-elle importante.
Sans aller trop loin dans une leçon de science, pensez à
tout le travail qu'effectue l'eau dans votre vie et votre corps.
Elle doit être présente pour faire bouger les vitamines et
autres nutriments à travers le corps. Elle permet au sang de circuler
et de transporter l'énergie dont vos cellules ont besoin.
De plus, l'eau aide à éliminer les produits usés
de vos cellules. Cela leur permet de rester à un niveau optimal.
Enfin, votre corps utilise les fluides pour rester à la température
correcte, ce qui protège votre santé générale.
Pouvez-vous vivre sans eau ? Non. Lorsqu'il s'agit de nutrition sportive,
elle est absolument primordiale. Il est important que vous connaissiez
la manière dont l'eau aide la nutrition sportive et que vous le
mettiez en pratique.
Lorsque vos cellules brûlent de l'énergie, elles produisent
de la chaleur. Cette chaleur parcourt tout votre corps.
Comparez votre corps à une voiture : si le moteur devient trop
chaud, il ne fonctionnera plus correctement. Par conséquent, pour
conserver le moteur à la bonne température, l'eau est une
nécessité.
Votre corps a besoin de ces fluides pour transporter les nutriments à
travers votre corps. Puisque vous travaillez à développer
des muscles, à améliorer vos caractéristiques physiques,
vous comprenez que votre corps a besoin de recevoir ces nutriments aux
bons endroits.
Pour cela, ils ont besoin d'eau pour les transporter.
L'eau aide votre corps à se développer, mais elle aide aussi
à réparer les cellules lorsque vous travaillez dur pour
atteindre vos objectifs.
Important :
Si vous perdez 2% de fluides corporels, vos performances générales
baisseront considérablement.
Si vous perdez 5% de fluides corporels, vous pouvez souffrir d'un coup
de chaleur, ce qui n'est pas bon du tout. Vous aurez du mal à bouger.
Si vous perdez 10% de fluides corporels, vous courrez le risque d'une
hyperthermie et même de mourir à cause de la déshydratation.
En d'autres termes: "game over " (partie terminée).
La prochaine fois, nous discuterons un peu de "l'alimentation de
votre corps".
Pour plus d'informations à propos des clés de l'hydratation,
lisez le guide complet en cliquant sur le lien suivant :
http://damboushow.com/nutrition
Partie 3 - Alimenter votre corps
============================
La nourriture. Votre corps a besoin de ce simple outil pour l'aider à
faire tout ce qu'il a à faire. De la respiration à la compétition,
en passant par la marche à pied, votre corps dépend de la
nourriture.
Alors que l'eau est nécessaire à la vie, la nourriture est
essentielle à la performance. Sans la bonne quantité d'aliments,
les bons types et aux heures adéquates, votre corps ne pourra pas
atteindre les plus hauts niveaux de performance, peu importe ce que vous
envisagez de faire.
Pour votre corps, aucun entraînement ne fonctionnera plus que le
fera le carburant que vous lui donnez. Il a une relation directe avec
vos performances et, par conséquent, il est un des composants d'une
nutrition sportive réussie.
La victoire de l'équilibre
En tant qu'athlète, vos besoins spécifiques vous sont propres.
Mais, si vous voulez gagner lors d'une activité physique, il n'y
a aucun doute que votre corps a besoin d'une alimentation équilibrée.
Vous avez probablement entendu cela des centaines de fois, mais c'est
la même chose que la première fois.
Vous devez avoir un régime alimentaire équilibré
pour réussir.
La combinaison d'aliments fournira à votre corps les composants
dont il a besoin. Ce qui inclut vitamines, minéraux, graisses,
glucides et protéines. Chacun de ces éléments joue
son propre rôle, crucial pour votre succès.
Voyez votre alimentation comme un effort d'équipe. Vous savez que
vous êtes bon seulement si votre équipe est bonne, n'est-ce-pas
? Lorsque vous ne fournissez pas tous les nutriments adéquats à
votre corps, si vous les limitez, ils ne peuvent pas fonctionner en équipe.
Conséquence : l'ensemble souffre.
Combien de fois une équipe s'écroule-t-elle lorsque le joueur
vedette se blesse au cours d'un match ? Ou, après la blessure d'un
joueur moyen, la vedette n'est plus en mesure de tenir l'équipe
? C'est la même chose pour votre alimentation.
Le corps a besoin de chacune de ces éléments pour que l'ensemble
fonctionne. Votre but est de savoir combien il a besoin et la façon
dont il a besoin pour que l'ensemble fonctionne efficacement.
Au cours de prochaines leçons, vous apprendrez mieux le rôle
que joue chaque élément. Mais pour l'instant, revenons à
l'école primaire, où nous avons appris ce dont notre corps
a besoin pour maintenir un style de vie sain.
Par chance, cette même information s'appliquera à votre propre
santé dans la nutrition sportive.
La prochaine fois, nous parlerons un peu de "La règle des
glucides".
Pour plus d'informations sur l'alimentation de votre corps, lisez le guide
complet en cliquant sur le lien suivant :
Partie 4 - La règle des glucides
============================
Nous entendrons beaucoup parler de glucides aujourd'hui. Souvent, ils
sont considérés mauvais et malsains. Pourtant, ce n'est
pas vrai.
Revenons à l'analogie de l'équipe. En tant qu'équipe,
les nutriments fonctionnent ensemble, mais si vous en retirez un ou diminuez
sa quantité, vous baissez drastiquement la qualité du reste
de l'équipe.
Dans ce cas, vous devez réaliser qu'il est nécessaire pour
votre corps d'obtenir les glucides dont il a besoin pour répondre
aux demandes de votre corps. Les glucides sont essentiels.
La meilleure chose que vous pouvez faire est de fournir le bon type d'aliments
à votre corps. Donc, lorsque nous disons que les glucides sont
bons, ceci ne signifie pas que tous les glucides sont bons.
Vous devriez toujours chercher les grains entiers lorsqu'il s'agit des
glucides et vous devriez éviter les aliments saturés en
sucres, les mauvaises graisses et les aliments industriels.
Cela vient-il mettre fin à vos goûts alimentaires?
Le rôle des glucides
Comme partie d'un régime équilibré, les glucides
sont une partie nécessaire, mais que font-ils pour votre corps
lorsqu'il s'agit de nutrition sportive ?
Dans le monde de la nutrition sportive, les glucides jouent un grand rôle.
Ils sont nécessaires parce qu'ils fournissent une source essentielle
d'aliments de votre nutrition. Si vous regardez la pyramide alimentaire,
vous constaterez que vous êtes supposé consommer 9 à
11 portions de céréales par jour.
Les céréales représentent la majeure partie de votre
consommation de glucides, mais ce n'est pas tout. En fait, vous consommerez
des glucides en mangeant des fruits, des légumes et d'autres aliments.
Plus communément, les féculents contiendront majoritairement
des glucides.
Les glucides devraient représenter de 65% à 70% des calories
!
Les glucides sont nécessaires pour la production d'énergie
dans votre corps.
La prochaine fois, nous parlerons un peu du "besoin de protéines".
Pour plus d'informations sur La règle des glucides lisez le guide
complet en cliquant sur le lien suivant
:http://damboushow.com/nutrition
Partie 5 - Le besoin de protéines
================
Un autre aspect de l'alimentation sportive d'un athlète concerne
les protéines. Les protéines sont une autre composante fondamentale
que vous devrez incorporer correctement à votre régime alimentaire
pour transformer votre corps en machine à produire de l'énergie
et être en mesure de gagner votre match, quel qu'il soit.
Les protéines sont un élément nécessaire de
votre régime, mais notez que vous ne devez, sous aucune prétexte,
suivre un régime alimentaire tout protéines.
En fait, trop de protéines peuvent être nuisibles à
vos résultats.
Une nouvelle fois, reparlons de cette équipe. Ici, sans protéine
ou pas assez de protéines, votre corps aura des difficultés
à construire le niveau d'endurance requis.
Il n'aura pas ce qu'il faut pour construire des tissus musculaires pour
que vos entraînements soient significatifs.
En tant que partie nécessaire de votre équipe, la consommation
de protéines doit être contrôlée avec soin,
spécialement aux alentours de vos épreuves et compétitions.
Que sont les protéines ?
Les protéines sont contenues dans la majorité des produits
du groupe viande : poisson, boeuf, volaille, porc, agneau, oeufs, noix
et produits laitiers également.
La quantité de protéines que vous mangez variera mais devrait
représenter environ 15% du total des calories que vous consommez,
ce qui reste une quantité significative et se place juste derrière
les glucides.
Alors que les glucides seront utilisés pour fournir l'énergie
nécessaire à votre corps et se déplacer d'un endroit
à un autre, les protéines sont essentielles pour muscler
le corps et posséder des capacités physiques.
Les protéines donnent à votre corps de quoi construire de
nouveaux tissus, de quoi réparer les tissus endommagés et
de quoi maintenir les fluides à travers l'ensemble de votre corps.
Elles sont utiles pour d'autres choses également, mais pour l'athlète,
c'est l'aspect essentiel à connaître.
Ce qu'il est important de noter au sujet des protéines est l'incapacité
du corps à stocker les protéines en excès. Contrairement
aux glucides, il ne peut pas les stocker pour les utiliser si besoin.
Le corps utilisera les protéines pour ses besoins et les brûlera
comme énergie. S'il n'a pas besoin de les utiliser, alors il convertit
les protéines en graisses et les stocke sur vos hanches et partout
ailleurs.
Par conséquent, équilibrer la bonne quantité de protéines
dans l'alimentation est essentiel pour l'athlète en compétition
et pour gagner.
De quoi ai-je besoin ?
Lorsqu'il s'agit des protéines, vous devez considérer plusieurs
choses avec soin.
LES BESOINS NUTRITIONNELS DES SPORTIFS
Dans la semaine précédant l’épreuve
L’alimentation est hyperglucidique : 60 à 70% des calories
de la journée. Les glucides sont apportés en grande partie
par les aliments à Index Glycémique modéré
voire bas. Ainsi, un sportif doit consommer environ 600 g de glucides
dont 500 g de glucides complexes et 100 g de glucides simples apportés
par les fruits (50% soit 50g) et le sucre (50% soit 50g).
Les 500 g de glucides complexes sont apportés
par :
• 2 baguettes dans la journée (soit 1/2 baguette à
chacun des 4 repas)
• 2 grandes assiettes de féculents (l’une au déjeuner,
l’autre au dîner)
• environ 100 g de biscuits.
Il faut choisir parmi ces aliments glucidiques, ceux
qui ont un indice glycémique modéré voire bas comme
les pâtes, les légumes secs, le pain aux multiples céréales
(plus lent que le pain complet).
Le repas de la veille de l’épreuve
Il doit être pris environ 8 à 12 heures avant l’épreuve
(par exemple le dîner de la veille de l’épreuve). Il
doit être très glucidique et digeste. Il est classiquement
composé de :
• Une entrée de crudités avec un peu de vinaigrette
• Une viande peu grasse grillée
• Une grosse portion de féculents (pâtes, riz, semoule…),
cuisson al dente
• Un produit laitier (yaourt ou fromage),
• Un dessert riche en glucides (gâteau de semoule, entremet,
compote, biscuits).
• Un fruit à croquer
Trois heures avant l’épreuve
Le dernier repas doit être terminé 3 heures avant l’épreuve
au minimum. Il peut s’agir du petit déjeuner si l’épreuve
a lieu dans la matinée ou du déjeuner si l’épreuve
a lieu l’après-midi. Il devra apporter suffisamment de glucides
pour que les stocks de glycogène soient au maximum de leur capacité.
• Si c’est un petit déjeuner : céréales
de petit déjeuner riches en amidon, yaourt nature au miel, compote
de pomme maison.
• Si c’est le déjeuner : viande grillée avec
pâtes al dente, fromage blanc et biscuits confiturés.
Pendant l’épreuve
• Si l’épreuve dure moins d’une heure, seule
l’eau est nécessaire.
• Si l’épreuve dure plus d’une
heure, l’objectif est triple :
o Assurer un apport régulier de glucides rapides par l’ingestion
d’une boisson sucrée à raison de 40g/l (mélange
de glucose, fructose, saccharose) et éventuellement laconsommation
d’aliments glucidiques comme les barres énergétiques,
pâtes de fruits, barres céréalières …
o Réhydrater en buvant 0,5 à 1 litre par heure en buvant
toutes les 15 mn.
o Apporter des minéraux : ajouter 1 à 1,5g de sel/litre.
Les autres minéraux et les vitamines ne sont nécessaires
que pour des efforts prolongés et intenses.
Après l’épreuve
Le sportif doit assurer sa réhydratation (même dans de bonnes
conditions, un sportif est toujours déshydraté après
l’effort) et ressourcer ses réserves glucidiques.
• Dès la fin de l’épreuve et
tous les quart d’heure pendant au moins quatre heures, le sportif
doit boire de l’eau sucrée ou boire de l’eau et manger
sucré.
• Au bout d’une heure (après la fin de l’épreuve),
il peut manger un aliment riche en glucides à IG élevé
(barres céréalière, biscuits confiturés, pain
d’épices, gaufrettes, gâteau de riz…)
• Deux à quatre heures après l’effort, le sportif
peut faire une collation voire son premier repas riche en glucides complexes
à IG modéré voire lent : viande, pâtes, laitage,
fruit, pain. Il doit continuer à beaucoup boire.
• Par la suite, l’alimentation retrouve son cours normal à
tendance hyperglucidique.
En Pratique
Différentes étapes
Type d’alimentation conseillée
Objectif
Période d’entraînement Alimentation équilibrée
Éviter les carences
3 jours avant l’épreuve Alimentation hyperglucidique Optimiser
les stocks de glycogène
Veille de l’épreuve Repas comprenant 150 à 200g de
glucides à IG bas (plat de pâtes par exemple). Optimiser
le stock de glycogène
Le jour de l’épreuve Petit déjeuner glucidique (IG
faible) au moins 3h00 avant le début de l’effort.
Pas de boisson glucosée avant le départ. Uniquement de l’eau.
Économiser les ressources locales de glucose, par des apports extérieurs.
Pendant l’épreuve Si durée de l’effort >
1h00 : ingestion de 20 à 30g d’un mélange de glucose,
fructose, à raison de 500 à 600ml de boisson, par heure
(solution à 40g de glucides /l). Économiser l’oxydation
du glucose hépatique.
Après l’épreuve Dans l’heure qui suit : solution
glucosée à 50g /l à raison de 100 à 120ml
toute les 15min.
Puis glucides rapides sous forme solide (pain confituré par exemple).
Premier repas hyperglucidique à partir d’une heure après
l’effort.
Au bout de 24 à 48h, retrouver une alimentation normale et équilibrée.
Ressourcer les réserves le plus rapidement possible.
LES IDEES RECUES /
En Nutrition, il existe beaucoup d’idées
reçues qui dévient les comportements. Pour discerner le
vrai du faux, voici nos réponses…
Pour augmenter ma masse musculaire un ami m’a conseillé de
doubler les portions de viande que je mange ou d’ajouter de la poudre
de protéine à mon alimentation, quelles quantités
ne dois-je pas dépasser ?
Les muscles se développent d'abord grâce à l'activité
physique. Certes, il est indispensable de consommer des protéines
de bonne qualité pour maintenir une bonne masse musculaire, mais
dans une alimentation équilibrée, l'apport de protéines
est largement suffisant, même pour les sportifs. Une alimentation
très riche en viande (plus de 500g par jour) n'augmente pas la
masse musculaire, et n'améliore pas les performances mais peut
en revanche fatiguer les reins car l’excès de protéines
augmente le travail rénal d’élimination des déchêts
azotés.
Pendant l’effort, faut-il éviter de boire
pour ne pas avoir les jambes
Un apport hydrique insuffisant peut provoquer des troubles graves liées
à la déshydratation comme le redouté coup de chaleur
du sportif en plein effort. De plus, une mauvaise hydratation avant ou
pendant l’effort entraîne une diminution des performances
physiques et mentales et l’apparition de crampes très douloureuses
liées à l’accumulation d’acide lactique. Boire
pendant l’effort est donc essentiel : au moins 1 litre par heure,
en répartissant tous les quart d’heure.
L'activité sportive augmente le besoin de magnésium
?
Le magnésium est utilisé pour la contraction musculaire
et le métabolisme des glucides. Un sportif a donc intérêt
à privilégier des aliments à haute teneur en magnésium
(céréales complètes, fruits secs oléagineux,
chocolat…), et certaines eaux minérales riches en magnésium
(Hépar°, Contrex°, Saint Antonin°…). Le magnésium
est présent dans les boissons pour sportif.
Que faut-il boire juste après un effort physique
?
Il est essentiel de se réhydrater après un effort pour avoir
une meilleure récupération. Il est intéressant d’apporter
en même temps que l’eau des glucides à indice glycémique
élevés pour reconstituer les réserves musculaires
en glycogène. Certains recommandent de boire un eau gazeuse riche
en bicarbonates pour tamponner l’acidité liée à
l’effort. Si vous aimez boire gazeux, pourquoi pas. Boire du bouillon
de légumes salé peut aussi être une excellente façon
de se réhydrater, car cela permet de reconstituer ses réserves
en minéraux (il contient du sel, du magnésum, du potassium).
Le café permet d'améliorer les performances
sportives.
La caféine stimule la vigilance et peut parfois améliorer
les réflexes. Mais, à forte dose (variable selon les individus),
elle peut aussi provoquer maux de tête, nausées, des troubles
du rythme cardiaque, des troubles digestifs… À noter : la
caféine pourrait permettre une économie du stock de glycogène,
en mobilisant les acides gras libres. C'est pourquoi elle est maintenant
inscrite sur la liste des produits dopants : le seuil autorisé
(12 µg/ml) permet de distinguer une consommation "normale"
d'une charge pharmacologique.
AVANT LA COURSE OU L'ENTRAINEMENT :
1. Qu’est-il préférable de manger
1 h avant de faire de l’exercice, par exemple tôt le matin?
Réponse
Deux aliments riches en glucides, comme un muffin maison et un fruit.
Il faut éviter trop de matières grasses et de protéines,
car c’est plus long à digérer. Si on dispose de seulement
30 minutes avant l’exercice, mieux vaut opter pour seulement un
aliment riche en glucides, comme un fruit ou une barre de céréales.
2. Que suggérez-vous de manger après avoir fait une activité
physique?
Réponse
Ce que l’on doit manger après l’activité physique
dépend de la durée et de l’intensité de l’exercice,
de même que du temps qui s’écoulera jusqu’à
la prochaine séance d’exercice. Pour les personnes qui s’entraînent
environ 1 jour sur 2 pour une durée de 1 h, de façon modérée,
un repas équilibré, sans plus, permettra de refaire les
réserves d’énergie adéquatement.
Pour les personnes qui s’entraînent parfois 2 jours consécutifs,
de façon intense et pour une durée de plus de 1 h, il est
important de boire et de manger pour avoir suffisamment de carburant en
réserve pour le jour suivant. Voici donc ce que ça peut
représenter : moins de 30 minutes après l’exercice,
prendre une collation comprenant 1 g à 1,5 g de glucides par kg
de poids et 7 g et plus de protéines. Exemple : 2 tasses de lait
au chocolat 1 % et une petite banane, puis prendre à 2 heures d’intervalle
les 3 petits repas suivants :
- 2 h après : 1 bagel, 1 tasse de jus de pomme, 1 morceau de fromage;
- 2 h plus tard : 2 tasses de pâtes, 1 tasse de sauce à la
viande, une salade;
- 2 h après : 2 muffins maison, 180 ml de yogourt.
Afin de connaître le genre de repas que vous devriez manger en fonction
de la durée et de l’intensité de l’exercice,
consultez la fiche Activité physique : diète spéciale.
3. Devrait-on manger durant un exercice assez intense d’une durée
de 3 h à 4 h, comme une randonnée à vélo de
125 km?
Réponse
Si l’activité se fait à haute intensité comme
c’est le cas ici, il est préférable de s’en
tenir seulement à des boissons de réhydratation genre Gatorade,
et en assez grande quantité. On peut aussi choisir de faire une
pause et de prendre une collation, mais celle-ci devra être composée
essentiellement de glucides, comme 1 ou 2 barres de céréales,
1 pain aux bananes, 1 muffin maison et de l’eau. Voir la réponse
à la question 7 pour connaître la quantité de boisson
de réhydratation à consommer.
Pour combler leurs besoins en glucides, certains sportifs prendront des
gels de glucides ou des barres pendant l’effort de longue durée
(exemple : raid de vélo de montagne). Il est important de les avoir
goûtés avant la performance, parce que l’exercice intense
peut diminuer le goût pour les aliments solides et très sucrés.
Il faut aussi s’assurer de boire beaucoup en consommant ces aliments
concentrés.
Si l’activité dure de 3 h à 4 h, mais qu’elle
est d’intensité modérée, comme une randonnée
en montagne, c’est le moment idéal pour manger des aliments
qui fournissent des glucides, des protéines et des lipides. Exemple
: mélanges de fruits séchés, de noix et graines,
boissons de soya, barres de fruits et noix, jus de légumes et fromage
allégé, barres de céréales, de noix ou de
graines contenant au moins 4 g de protéines, pouding de soya, bagel
et beurre d’amande, biscottes multigrains ou bâtonnets de
sésame avec fromage allégé, compote de fruits sans
sucre, graines de chanvre, pois chiches séchés salés,
graines de soya grillées, muffins ou galettes santé, lait
UHT de longue conservation, pain pita et beurre d’arachide.
4. J’ai commencé à faire de l’exercice physique
pour perdre du poids, mais ça ne fonctionne pas. Comment y parvenir?
Réponses
C’est une question difficile, car c’est du cas par cas. Avant
toute chose, il faut être conscient que de ne pas réussir
à perdre du poids avec l’exercice, c’est le cas de
plusieurs personnes. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène.
L’exercice modéré peut augmenter l’appétit
et du même coup on reprend vite les calories brûlées,
car nous avons plus faim. Si, après un effort physique on évalue
que l’on mérite bien une collation et que l’on va se
chercher un muffin de restaurant accompagné d’un café
crème, on peut même manger plus de calories que ce que l’on
vient de brûler. Il faut donc être très vigilant. De
plus, l’augmentation de la masse musculaire qui suit la pratique
de l’exercice peut aussi influencer le poids sur la balance, car
le muscle retient de l’eau et pèse plus lourd que la graisse.
Afin de bien évaluer votre perte de graisse après avoir
intégré l’exercice à votre programme de vie,
faites calculer votre pourcentage de gras avant d’entreprendre l’exercice
et après, car c’est bien de la graisse que l’on veut
perdre lorsque l’on fait de l’exercice et non du muscle. Sans
même perdre du poids, vous pourriez avoir perdu de la masse grasse
et avoir une silhouette mieux définie.
Un autre point très important à prendre en considération
est de bien respecter vos signaux de faim et de satiété,
ce qui veut dire ne pas trop s’affamer ni trop manger. Après
avoir tout essayé, l’écoute rigoureuse de ces signaux
est souvent la planche de salut pour perdre du poids.
5. Y a-t-il un meilleur moment pour faire de l’exercice lorsque
l’on souhaite perdre du poids?
Réponse
À ma connaissance non, mais une chose est sûre, il est préférable
de privilégier un moment où on a un bon niveau d’énergie
pour être capable de forcer et de s’essouffler plus qu’à
l’habitude. Aussi, pour que nos bonnes pratiques d’exercice
durent dans le temps, il est bon de choisir un moment où on a vraiment
le goût de faire de l’exercice. Le soir est peut-être
le meilleur moment pour certaines personnes, tandis que se lever plus
tôt le matin pour faire de l’exercice peut être plus
convenable pour d’autres.
6. Quel exercice doit-on faire et à quelle fréquence pour
prévenir la prise de poids lorsque survient la ménopause?
Réponse
Pendant la transition ménopausique, la femme doit composer avec
une dépense énergétique moindre de 200 calories/jour.
Selon plusieurs études, l’augmentation de l’activité
physique permettrait d’atténuer ou de prévenir le
gain de poids et les changements de composition corporelle observés
durant la transition ménopausique.
Afin de prévenir la prise de poids durant la ménopause,
voici donc ce que les experts proposent :
Fréquence : de 5 à 7 fois par semaine
Intensité : Modérée
Temps : de 30 à 60 minutes
Types d’exercice :
Cardiovasculaire : la marche est souvent conseillée avec l’utilisation
du podomètre qui est un bon outil de motivation. Pour le maintien
ou la perte de poids, il faut viser de 15 000 à 18 000 pas par
jour. L’important c’est que l’activité soit agréable
et facile à intégrer au quotidien.
Musculaire : les exercices de musculation permettent de diminuer la perte
de muscle et favorisent la santé osseuse. La fréquence recommandée
est de 2 à 3 jours par semaine. Il est suggéré de
faire de 2 à 4 séries de 8 à 12 répétitions
pour un même exercice.
7. Comment éviter les crampes durant l’activité physique?
Réponse
Les crampes qui surviennent lors de la pratique d’un sport sont
d’origine complexe. Elles sont souvent un signe d’épuisement
et de déshydratation. Sur le plan alimentaire, il faut en tout
premier lieu s’assurer de boire assez de liquide. Pour connaître
la quantité d’eau à prendre avant et pendant un effort
physique, il faut d’abord évaluer les pertes qui seront subies
lors de l’activité que l’on s’apprête à
faire. Voici comment procéder :
1. Se peser avant et après le même effort déjà
expérimenté dans le passé. Exemple : avant 69 kg,
après 67 kg.
2. Noter la quantité d’eau consommée pendant ce même
effort. Exemple : 1 litre.
3. Le poids perdu pendant cet effort correspond à la quantité
d’eau dépensée soit :
69 kg - 67 kg = 2 kg = à une perte de 2 litres d’eau.
4. La quantité d’eau à boire correspond à la
quantité d’eau consommée (1 litre) plus la quantité
équivalant à la perte de poids (2 litres) = 3 litres.
5. Diviser la quantité d’eau nécessaire par 15 minutes
d’entraînement. Exemple : durée de 3 h pour 12 fois
15 minutes; ce qui donne 250 ml d’eau (3 litres divisés par
12) ou l’équivalent de presque 1 tasse d’eau toutes
les 15 minutes.
Le corps a une capacité limitée pour absorber de l’eau
et cette limite est de 1 litre à l’heure. Si la quantité
nécessaire calculée dépasse 1 litre à l’heure,
il faut alors commencer l’hydratation 2 ou 3 h avant l’effort
physique.
Du côté des électrolytes, il faut en ajouter à
l’eau seulement si l’exercice dure plus de 3 h ou s’il
y a sudation excessive lors de l’exercice. Quant aux glucides, il
faut en ajouter à l’eau si l’exercice dure plus de
1 h. Les boissons de type Gatorade sont bien balancées pour remplacer
l’eau, les glucides et les électrolytes ou vous pouvez choisir
de faire votre propre boisson maison. Voici une recette, si l’exercice
dure plus de 1 h : 300 ml de jus d’orange ou de pomme + 200 ml d’eau
+ 1/8 c. à thé (0,5 ml) de sel.
8. Comment prévenir le mal de tête qui survient parfois durant
l’exercice?
Réponse
Il y a plusieurs causes au mal de tête, mais deux causes sont reliées
spécifiquement à l’alimentation : la déshydratation
ou l’hypoglycémie. Pour la déshydratation, voyez la
question 7.
En ce qui a trait à l’hypoglycémie qui est une baisse
trop forte du taux de sucre sanguin, on peut y remédier facilement.
D’abord, il faut savoir que durant les 90 premières minutes
d’un exercice cardiovasculaire, nous brûlons principalement
des glucides stockés sous forme de glycogène dans le foie
et dans les muscles. Tout dépendant de nos réserves, on
peut avoir plus ou moins de glycogène pour nous soutenir tout au
long de l’exercice, d’où une baisse du taux de sucre
sanguin et éventuellement un mal de tête.
Pour prévenir l’hypoglycémie, assurez-vous de consommer,
à chaque repas et collations, des aliments riches en glucides tels
que : pain, céréales, bagel, muffin anglais, gruau, riz,
pâtes, légumineuses, fruits, jus de fruits, barres granola,
barres de céréales, muffins maison, craquelins, biscottes,
pommes de terre, etc. Afin de connaître votre besoin exact de glucides
et combien en consommer par jour en fonction de l’exercice, lisez
la fiche Activité physique : diète spéciale.
NUTRITION
: PETIT DEJEUNER BODY BUILDER (Le MdM)
Premier
repas de la journée, le petit déjeuner n'est ni à
négliger, ni à sauter. Evidemment la prise de ce repas dépend
de nos horaires d'activité, de notre mode de vie. Pour les lève-tôt
ce peut être entre 6 h et 8 h du matin. Pour les lève-tard
cela peut être de 10 h à midi, voire plus tard. Peu importe
l'heure. La particularité de ce repas est qu'il succède
à environ 10 à 12 heures de jeûne, que son bon départ
des activités quotidiennes. Un petit déj bien équilibré,
voilà le secret d'une journée bien commencée.
Spécial
Body-builder :
1 omelette
faite de deux blancs d'oeuf et un oeuf complet à laquelle on peut
ajouter des champignons, un peu de comté, quelques lanières
de pommes de terre croustillantes (style rosti) 1 c. à café
de lécithine de soja
1 yaourt
1 orange
1 verre de lait de soja
1 c. à café de pollen frais
Spécial
Fitness
1 milk-shake
fait de lait écrémé, banane, miel, du blanc d'oeuf
en poudre, et un peu de céréales
1 jus de pamplemousse
1 thé ou café
|
 |
|